• Le car stoppa . je descendis les quelques marches qui me séparaient d ' ahéna city . la scène me frappa au point que  je crois bien n ' avoir pas oublier le moindre détail . 

    je revois le village doux de mon enfance . ce village entouré de montagne enneigées . dans ce village régnait une paix dont je me souviens si bien .

    le carillon de l ' Eglise sonnant l ' heure du travail . ces hommes en bottes fourrées , chaudement vêtus de gros manteaux de diverses peaux : du renard au pelage blanc , du loup gris ou même de la loutre . 

    les maisons en planches de bois brut , aux volets à peine entrouvert pour ne pas perdre la rare chaleur du logis .

    de loin , je voyais un rideau se former par la fumée des feu de cheminées . sur le haut d ' un majestueux sapin , le doux chant d ' un rossignol des neiges me parvenait .

    oui , je me revois raquette en main , descendre les pentes enneigées d ' une neige qui semblais fondre sous mes pas . au loin , la sonnerie de l ' usine retentissait . 

    comme chaque dimanche , les habitants se regroupaient à l ' église ou le prêtre disais les prières . moi , petite fille de sept ans , m ' amusais à regarder ce village que je connaissais si bien .

    non loin de la vielle église se trouvait un bâtiment de haute stature . des soeurs y logeaient .

     o mon village , tant de souvenirs me bercent rien qu ' à ton infime présence .

    je me souviens de cette veille de noel si froide . tout les croyants se tenaientdans l ' église . le pilier du village . des lanternes aux flammes tremblotantes nous éclairaient .

    aucun son n ' était présent outre le choc des prières s ' élevant sur le toit . oui , rien n ' osait venir perturber ce long silence des paroissiens en ce jour de fête .

    ce jour là , dans la lande déserte vêtu de son manteau blanc , je vis passé une hermine au pelage noir comme la nuit et aussi blanc que neige . 

    elle filait à toute vitesse , nez au vent . le vent soufflait comme un cheval mécontent . 

    au moment ou j ' écris ces lignes , je m ' interroge encore . mon village ..mon cher village d ' enfance . comment à tu fait pour ne pas vieillir ? m ' à tu attendue ? moi si vieille à présent , toi si jeune depuis si longtemps.


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  • Pendant la première guerre mondiale, deux soldats français se croisent sur une plage, la nuit tombée. 

    L'un d'eux, le caporal Étienne, a reçu des mains d'un prisonnier allemand à l'agonie, une lettre à transmettre à sa famille. 

    Il fait part de cette mission secrète à l'adjudant Ferdinand, dont un camarade a été tué sur le front par ce soldat allemand. 

    Mai 1945, la guerre fait des ravages parmi les hommes. Parmi, Jan, un jeune soldat allemand vient de trouver la mort entre les mains du caporal Étienne, un jeune prodige de l'armée française. Malheureusement, l'honneur d'avoir vaincu l'ennemi n'est pas au rendez-vous. Étienne se retrouve bloqué entre deux choix décisifs.

    La plaine habituellement calme était devenue depuis des mois un vrai champ de bataille où des personnes qui ne se connaissent même pas, se battent pour la liberté, la paix ou une fierté idiote.

    Parmi eux, un jeune allemand qui ne voulait reculer devant rien mais qui pourtant venait de combattre pour la dernière fois. Et même si il y avait déjà tant de morts, le combat prenait sans cesse de nouvelles tournures.

    Et loin du front, caché dans un boyau humide où tombait la pluie dans d'affreux "ploc", il y a Étienne, qui ne voulait penser à rien d'autre qu'à sa fiancée, mais qui pourtant tenait dans ses mains crasseuses, une pauvre lettre.

    Son cœur s'était serré comme un étau lorsque le blond agonisant lui avait confié, à lui qui venait de lui arracher la vie, dans des brouillons de paroles allemandes qu'il retrouvait à présent sur le papier jauni.

    Lorsque Ferdinand le trouva ainsi, le sourire aux lèvres tel un enfant devant son nouveau jouet, il ne put s'empêcher de constater le tableau qu'ils offraient .

    La capote déchirée, leurs affreuses barbes et leurs blessures. Malgré les cris des balles et obus, il s'assit aux cotés du caporal. L'adjudant regarda la lettre que son voisin triturait de ses mains sales.

    - Qu'est ce que c'est? 

    - Une lettre 

    - Je le vois bien caporal! Mais de qui? 

    -d'un allemand, il m'a demandé de l'envoyer à sa famille! 

    -C'est un ennemi Étienne !

    - Je ne pense pas qu'ennemi soit le mot. Si on devait qualifier tout les pions d'ici d'ennemi, je me verrais dans l'obligation de vous tuer!

    Étienne se releva. Il ne comprendrait jamais les yeux remplis de haine de ses compatriotes. Tous ici, est donc contraint de mourir dans la boue sans dire un mot? 

    - C'est ce blond de l'axe, le seul de la troupe allemande, qui me l'a confiée.

    La fureur l'emporta. Ferdinand sentait son courroux se déclencher. C'est ce blond même qui avait tué de sang froid le pauvre Raymond, ce bleuet d'à peine dix neuf ans.

    - Est-ce une blague monsieur? C'est cet homme d'Hitler qui a fait rendre l'âme à ce soldat jeunot de nos troupes!

    -Est-ce une horrible erreur?

    - On ne peut pas dire mieux !

    - Est-ce une trahison?

    - Oui c'est même punissable !

    - Alors vous l'êtes aussi !

    Étienne le toisa de toute sa hauteur. Leurs idées n'étaient-elles pas censées être les mêmes ? 

    - Je vous demande pardon ? 

    - C'est vous qui avait envoyé ce gosse sur les premières lignes alors que vous restiez sagement à l'abri à l'arrière! si moi je mérite la punition pour avoir pris une simple lettre dans le but de l'envoyer à la famille de notre pauvre frère...

    - Frère? mais vous...

    - Laissez moi finir! Alors vous, vous méritez le peloton d’exécution pour avoir agit en lâche! D'ailleurs, nous sommes tous des lâches ici! au lieu de nous serrer la main on la coupe comme une vulgaire mauvaise herbe! Désolé Ferdinand mais nous n'avons pas la même idéologie d'un monde soudé! Et soyez sûr que cette lettre atteindra sa destination! Sur ce, adieu!

    Il s'éloigna au pas de course, comme un feu follet et disparut dans le tumulte, laissant un homme pataud derrière lui.

    Fin 1945, la guerre prend fin. Résultat de millions de morts, parmi eux, l'adjudant Ferdinand, mort sur le front à quelques heures près de celle de Jan et Raymond.

    Étienne est rentré chez lui, certes blessé, mais à présent marié et père de trois enfants...


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  • on m ' as récemment demander d 'ou venais cette idée de blog ..donc j ' en conclus que la partie made of dream summer n ' as pas suffit . très bien , voici un autre aperçus alors ...: bande de méchant va ' : 

     ps : il se peut que certains propos choquent ou que vous ne soyez pas en accord  . mais veuillez respectez mon choix , merci .

    Mon monde à moi , c'est vous!

    mon monde à moi c ' est vous

     

    je sais que quand je perdrais la vie , mon corps survivra et se confondra dans la terre pur .

    je retournerais là ou je vivais avant ma création .

    je ne sais pas si j ' aurais la chance d ' avoir conscience de là ou je me retrouverais , ni si je serais toujours la même après cela .

    mais dans tout les cas j ' espère que cela sera aussi génial que d ' être ici avec vous .

    toutefois , je suis persuadée que la Terre est l ' enfer d ' un autre monde : voyez vous cela de vous même , chaque jour , nous voyons la haine de personne d ' une même espèce , des guerres par intérêt ou pour une idéologie de pacotille , la souffrance  de l ' esprit , causer par des sentiments impurs ..

    qui se croit heureux après tant de cruauté ? 

    croire en une vie meilleure est devenue aussi logique que de croire en l ' amour : c ' est à dire croire à un piège qui s ' est toujours renfermé à notre approche et qui se refermera encore par la suite .

    la vie est trop moche pour vouloir la vivre sans illusion . 

    qui n 'a jamais rêver de vivre dans un autre monde autre que celui que nous connaissons ? 

    que le premier n ' ayant jamais rêver de cela , le clame haut et fort puis qu ' on lui fasse comprendre que le bonheur peut durer des heures autant qu ' il peut vivre qu 'une heure et ce , avec douleur .

    je ne veux pas d ' un monde ou le confort est devenu banal , ou la normalité fixe des règles absurdes , ou l ' homme est une épidémie mortelle pour sa Terre d ' acceuil .

    je suis la créatrice de mes personnages et de mon monde , si un être supérieur n ' a pas réussit à rendre ce qu 'il a créer heureux , alors je le ferais avec mes créations . il n ' y a aucune raison de faire souffrir ce qui vient du plus profond de soi- même .

    vous avez le coeur lourd ? alors nous sommes pareil , mais je vous conseil de laisser votre chagrin ou votre colère ici , car vous allez rentrer dans un sanctuaire de la bonne humeur .

    tout est beau , tout à une fin heureuse , ici tout le monde voit la vie en rose .

    si mes écrits vous paraissent trop idyllique , trop beau pour être vrai alors c ' est normal . 

    bien sûr , certaines histoires seront triste mais c ' est par ces écrits là que je tournerais à ma façon toutes les facettes de ce monde qui m' a donnez naissance .

    a vous , chers lecteurs , lectrices , je vous prient de vous détendre , de siroter un bon thé glacé , de vous laisser bercer par des illusions .

    s ' il vous plaît , venez croire et vivre le bonheur de ce monde , mon monde , 

    veuillez entrer dans undercover .

     

    bien à vous , 

    summer


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  • (travail d'imagination niveau seconde : écrire à la manière de gustave courbet)

    ils étaient arrivés un beau jour d ' automne , là ou les feuilles se détachent des arbres pour s ' envoler dans un ciel brumeux , le vent soufflant comme un taureau furieux .

    puis , ils étaient descendus de la calèche , quatre soldats de vert vêtus . tout d ' abord , personne ne remarqua sa présence tant elle semblait petite . ce fut un pauvre marchand qui passait par là , qui fut tout de suite éblouit par cette beauté pour le moins étrange. 

    jenny était certes belle comme une rose tardivement éclose avec sa peau clair tel du nacre argenté , sa bouche rose aux reflets du soleil et sa chevelure .. oh dieu ! jamais une telle crinière ne s ' était présentée dans ce minuscule village .

    des mèches d ' un roux immaculés , indisciplinées , volant aux grès du vent comme un bel oiseau prenant son envol . mais se fut ses yeux qui choquèrent le plus : deux petites billes vertes , une marée d ' émotion vide , de tristesse sourde qui brisée tout le charme de ce magnifique tableau de déesse réincarnée .

    mais qui ce serait douter d ' une si belle poupée de cire ? si tôt levée , la gente dame , accourait au saloon ou elle disputait alors des parties de cartes féroces . et que ce fut pour une raison quelconque , provoqué un véritable ouragan tant ses colères étaient vives de n ' avoir pu gagner .

    une fois son courroux apaisé , le mutisme revenait à la charge . un de ces silences qui vous plongent dans l ' anxiété , qui refait surgir les douleurs du passé . mais de loin été ses secrets .

    car en plus de posséder un vif esprit colérique , la belle irlandaise était très mystérieuse . tant était - elle d ' une humeur désastreuse , tant se recroqueviller t - elle dans une mélancolie incompréhensible .

    elle pouvait passer des heures à se coiffer devant un miroir craqueler , ses longs et blancs doigts fin accrocher à un peigne édenté .

    parfois , ses prunelles sembler s ' éclairées mais s ' éteignaient aussi rapidement , semblables à une lueur de bougie .

    puis , un jour de temps pluvieux , la belle irlandaise disparue comme elle était apparue : par un jour de coup de vent .

    tel fut sa légende.


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  • demon shade 

    ( for chiki le kiri ) 

     

    chapitre un 

    cacher dans l ' ombre

    on pense tout savoir sur notre monde . sur nos amis , notre famille , sur nous mêmes . et puis un jour , tout se fissure , un élément , rien qu 'un mot , un geste qui part en fumée , un regard étrange qui change votre vie du jour au lendemain . comme ça , en un claquement de doigts . 

    c ' est ce qui t ' est  arrivée . a toi , jeune fille plutôt banale jusque là , ayant quelques amis , de la famille , à peu près comme les autres . du moins c ' est ce que tu pensais .  puisque je vais  t ' apprendre  quand réalité , les démons existent . ils sont partout . ils nous guettent , nous traquent et dès que nous avons le dos tournés nous arrachent la vie , nous écorchent comme un simple rôti .  et nous en sommes entourés , peut être quand ce moment même il y en a un , juste là , dans ta chambre , derrière toi , il te fixe , ne te retourne pas . ne cris pas . le sens  tu ? sens tu son souffle saccadé dans ton dos ? vois tu son teint cadavérique ? il s ' approche , fais attention . il te guette jour et nuit . il suit chacun de tes pas , attendant le bon moment pour t ' écorchée vive dans ton lit pendant ton plus beau sommeil . vois tu , il se délecte déjà de voir ton visage souriant devenir aussi pâle que le nacre de ton lavabo ou tu passe des heures à te faire belle . ne t ' inquiète pas , il te rendra belle . belle pour toujours . belle comme un cadavre .

    oh chiki , tu viens de faire une irréparable erreur de me suivre dans cette guerre qui n ' est pas la tienne , dans ce monde couper de tout , tu est à présent considéré comme un proie . ma proie . tu est prête à te battre pour une raison inconnue ? oui ? alors laisse moi te rappelez une chose avant de commencer .

    si un jour tu te retrouve dans une allée sombre , poursuivie par quelque chose que tu ne peux pas voir , ne serez - ce quelqu'un que tu pense connaître , souviens toi : cette personne veut te tuer . à ce moment là , ne fuis pas .

    retourne toi . et meurt tant qu 'il en est encore temps . veux tu une raison ? la voici : écoute cette voix aussi grinçante que le cri d 'un ongle racler sur un tableau , elle va te poursuivre jusqu' à la fin , elle va te la chantez jusqu'à te voir agoniser dans ton propre sang :

    les lumières les plus vives , projettent les ombres les plus obscures , 

    dissimulés dans l ' obscurité , la furtivité est notre alliée , 

    discret , tapis dans la pénombre , 

    ensemble nous formons l 'ombre .

    a présent , le jeu peut commencer . prépare toi à mourir . dans 10 ...9....8...7...6...5...4...3...2...1......

                                                                              O !!!!!!!!!

    -eh oh ! eh oh ! regarde moi dans les yeux ! allez s'il te plaît regarde moi ! tu veux jouer avec moi ? s'il te plaît joue avec moi ....chiki 

    <<<<<

    cher journal , je ne suis pas morte , non pas morte . je ne sais seulement pas ou je suis . dans un endroit sombre et humide ? un endroit froid et ensanglanté .

    oh  , j 'ai si peur . depuis maintenant un certain temps , j 'entends des rires , j 'entend des pleurs , et j ' entend cette même chanson lancinante .

    - je vais te trouver ..je vais te tuer ..

    pourquoi moi ? pourquoi m ' as t - elle choisie ? la mort aux ailes noires et a la capuche ardente . pourquoi dois - je souffrir ? 

    pour toi ? 

    je ne veux pas jouer avec elle . je ne veux pas jouer à son jeu . je ne veux pas mourir aujourd'hui . s 'il te plaît ! laisse moi . 

    laisse moi ! je ne veux pas jouer avec toi .

    - eh oh ! eh oh ! arrête de me regarder ! ferme donc les yeux ! dors un peu cela te fera du bien . eh oh ! pleure pas ! pourquoi pleurer ? tu vas seulement ...mourir

    <<<<<

     Il y a des jours, normaux pour la plupart des personnes vivantes sur terre. C'est dur de se dire qu'il y a quelques années, ce jour était pour nous normal également. Pourtant, il faut s'y faire, les sentiments viendront, disparaîtrons, nous ferons savoir qu'on pense toujours et que malgré la perte d'un être important pour nous, il faut continuer à croire à la vie. Qu'ils sont aujourd'hui sous terre, reposant pour le reste de nos jours, dormant comme la belle au bois dormant, ne s'occupant plus de la vie, ne s'occupant plus des problèmes. Un soulagement pour eux, un malheur pour nous autre. Pourtant, on les aimait, on les aime et on continuera à les aimer.

     

    tu  marche tranquillement , à  pas lents près de ce lac. Une habitude depuis maintenant quatre ans. Une habitude qui ne me déplaît pas en fait. Ce jour normal est devenue l'ombre d'une tragédie. moi  , une fille que personne ne connait, une fille qui était presque comme ta  soeur, une blonde   aux yeux noisette , toujours souriante, toujours de bonne humeur, avec ce regard d'envie, de liberté. je suis  partie, comme beaucoup de personnes sur terre. Et, ce lac est notre seul lien, j ' aimait cet endroit Que dis-je, j '  aime encore cet endroit. Cette fraîcheur, ce délicat parfum, cette sensation de liberté, cette envie de marcher tranquillement afin de ne rater aucun moment. Un bruit à te faire sortir de  tes  pensées..

     

     -Tu viens ma belle ou quoi ? 

    -J'arrive ! »

     

    Ce jour est devenu particulier, ce jour normal pour vous, ne l'est plus pour nous. Tragédie de summer, mort de summer . Pourtant, malgré le fait que je  ne soit plus de ce monde, mon corps est encore là. Les souvenirs  sont encore là. Les sentiments  ne changeront pas. je suis  peut-être enterrée dans ce cimetière juste à côté d'un arbre, je suis  toujours là. Reposant en paix maintenant, afin de ne pas m ' oublier vous venez  près de ma tombe afin de me parler, de penser à moi . 

    Arrivez devant le lit  , les larmes ne pouvaient que couler.toi  qui n 'avait  pas l'habitude de pleurer. Ameline aussi, avait les larmes aux yeux. Comment ne pas résister ? ma mort nous a tellement affectée, c'est très dur de vivre sans une personne comme ....moi  . Et puis, par rituel depuis quatre ans vous  deviez chacun votre tour déposer une fleur et faire un petit discours. Moi, je ne peux pas parler. Puis, vous  vous asseyez  devant ma tombe et commencerez  à parler comme à votre habitude. On raconte des événements passés avec la jolie blonde, des moments agréables ,mais aussi des moments délicats. Évidement, le sujet de ma mort revient toujours dans la conversation.

     

    « -Ma soeur n'a pas pu disparaître comme ça... 

    -Et tu penses comment ? 

    -Je ne sais pas, tu en penses quoi ?

    -Je n'en pense rien. Je suis sûre qu'elle nous cachait quelque chose.

    -Toutes les filles de cet âge cache quelque chose... ma soeur aimait les secrets pour tout dire.

    -Vous voulez-vous promener ?

    -Oui. »

     

     Depuis ma mort   de toute façon rien ne va. je suis  devenue une obsession pour beaucoup, comme pour moi. Je ne sais pas comment je suis morte , mais je suis sûre que ce n ' est pas à cause d'une maladie ou d'un suicide. C'est quelque chose de plus grave qu'il s'est passé et je veux tellement savoir. Comme tous ici en fait. Mais ma mort ma vraiment affectée. Nous étions après tout comme des soeurs...

     

    « -chiki  tu vas bien ? 

    -Oui très bien... c'est juste que...

    -Je sais.

    -Bon, j'ai une idée. Et si on faisait une liste de tous les lieux et les films ? On pourrait y aller et les voir ? En gros faire des soirées pour elle ?

    -Bonne idée. 

    -Très bien, elle aimait ce lac il me semble.

    -Elle aimait aussi aller dans cette pièce que notre mère avait décorée. Tu te souviens chi ' ? 

    -Oui, elle l'avait décoré avec soin. C'est elle qui avait tout construit, peint. Je me souviens.

    -En faite, elle aimait bien rester chez nous. On pourrait faire une soirée tranquille et regarder un film ?

    -Tu es intelligent pour un garçon. 

    -Très drôle toi !

    -Bon maintenant on se tait j'aimerais penser à elle  et c'est tout. . » 

     

    vous vous arrêtez  de parler un moment. Le silence reprit le dessus et l'ambiance devenait de plus en plus pesante. Il faisait bientôt nuit et vous décidez donc de rentrer chez vous. Sur le chemin du retour je ne pouvais m'empêcher de penser. Penser à ces moments forts  à nos activités, à nos délires, à nos disputes. Commentas tu put me tuer ? Comment... puis - je te tuer ? 

    « -Nous sommes rentrés !

    -Ok venez, j'ai préparé à manger !

    -Je n'ai pas faim, je monte me coucher.

    -Comme tu voudras princesse. »

     

    tu  montai donc dans ma chambre, rapidement pour tout dire. tu  n'avais qu'une hâte rentrer dans ton monde et oublier tout. te ne savais plus quoi faire. 

    «  On est encore ce jour. Pour la quatrième fois, j'ai peur. Je n'ai pas cette peur d'enfant qui voit un insecte. Non, j'ai vraiment peur de le refaire. Je n'arrête pas d'y penser. Sera-t-il différent des trois derniers ? Sera-t-il aussi sanglant ? Devrais-je encore te faire souffrir ma chiki  Qu'est-ce que j'ai fait pour souffrir autant. C'est évidemment, ce jour, cette nuit que tout va encore basculer. Perdre le contrôle de la réalité pour entrer dans un monde imaginaire. Regarder la vérité en face ne ferait rien, j'ai besoin d'aide. Mais faut-il toujours que ce cauchemar revient ? Ce cauchemar... chiki  j'ai peur pour la quatrième fois de ma vie. Je ne veux pas te tuer. »

     

    tu  n'a pas pu te suicider. alors je vais tout simplement te  tué.

     

    Mes yeux se fermèrent doucement me forçant à me rendre compte que j'étais fatiguée. Mais je ne voulais pas. Je ne veux pas revivre ce cauchemar. J'avais tellement peur de te revoir heureuse et d'un coup, tenir ton corps entre mes bras. Des larmes coulèrent, mes yeux se fermèrent, j'étais impuissante, forme fantomatique , arme à la main , rêvant de voir ton sang coulait le long des draps .

     

    <<<<

    « - Enzo ? C'est toi ? »

     

    Aucune réponse. Pourtant quelqu'un descendait les escaliers. D'un pas lourd et puissant, il y avait quelqu'un. Puis d'un coup, la personne s'était arrêtée. Les marches de l'escalier avaient arrêtés de grincer. tu te  retourne alors d'un coup, ayant cru qu'une petite fille avait rigolé derrière toi. ton coeur battait aussi vite que possible.

    Puis, les bruits de mes pas  avaient repris. Le grincement se faisait de plus en plus fort, je m ' approchait de la pièce. La peur commençait vraiment à t ' envahir. L'espoir que cela soit ton frère ou ton père était mince , ils gisent en ce moment même , corde au cou dans la cuisine . mon  rire se fit de nouveau entendre derrière toi.

     retourne toi , devine qui c ' est pour voir . Ensuite, je viendrais  juste à côté de toi, tu  sursauteras  d'un coup et tu te remettras  face à la télévision. La télévision est  étrange non  ? . Elle s'arrête , elle re fonctionne . Et cela pendant un certain temps.mes  rires et mes pas se faisaient toujours entendre. Et puis, tout doucement, le son de la télévision commençait à augmenter et d'un coup, plus rien la télévision s'était éteinte d'un coup. essais  tu de l'allumer,?   impossible. je suis la chiki , regarde moi , entend  mes pas !  

    pourquoi fais tu semblant de dormir ? oh je vois ..oui chiki , dors , le seul moyen d ' oublier est de dormir . souviens toi de ce souffle léger ..

    tu frisonne ? pourtant , la télévision est éteinte . as tu peur ? prend donc ma main ...je suis juste derrière toi ....

    attention ne cours pas si vite tu risque de te faire mal ...ne cris pas tu risque de réveiller le quartier ..... 

    pourquoi t ' acharne tu sur cette porte ? tu vois bien qu ' elle est fermée ! oui , fermé à clé de l 'intérieur . entend tu mon rire ? je suis derrière cette porte , hum ...ce bruit de l 'eau tombant sur le sol ...

     

    « - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

     

    ne cri pas !!!! je t ' ai dis ne cri pas !!! pas maintenant ...arrête donc de frapper cette porte comme une folle ...écoute plutôt la mélodie du rire de celle qui à hâte de te tuer . 

    la salle de bain ? mauvaise idée . très mauvaise idée . je te suis toujours . tu dois entendre mes pas car tu hurle tes poumons ...

    oui , c ' est cela , recule , recule donc jusqu'au lavabo . tourne la tête pour voir . tu me vois donc pas ? je suis là , habillée de blancs , recouvert de sans ...pourquoi continue tu de crier ? je veux juste t ' enlacer ... je suis si contente de te retrouver ...prend ce couteau chiki ...

    - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

    oh chiki ...quelle idiote fais tu ...un couteau ...ça coupe ...chiki ...dis moi ...pourquoi m ' as tu laisser ce jour là ? il faut que je me venge maintenant ..

    - veut tu continuer le jeu ? tu est la souris ..je suis le chat 


     

     

     

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