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    Penser par soi-même est-ce penser seul ? .

     

    Sujet de Philosophie n°1

     

     

     

     

     

    La capacité intellectuelle d 'un être humain lui permet de penser et de là d ' affirmer avec raison et conviction qu'il exerce une notion de réflexion . Une étude a démontré que cette capacité de réflexion est diverse mais non appropriée : c ' est l ' Expérience d' Ash . Cette expérience a aboutit sur trois types de réponses : la persuasion , la conviction ou la volonté de ne pas être différent des autres . Cette persuasion , conviction ou influence fait d'une réflexion quelque chose de non certifié et donc de contestable .

     

    Penser seul est-ce penser par soi-même ? . Si penser par soi-même revient à avoir ses propres opinions et ne pas être influencé par les autres alors ne faut-il pas s 'isoler d ' autrui afin de pouvoir construire ses idées ? . Au contraire , si penser par soi-même revient à partager ses idées et ses connaissances et à les réfléchir avec les autres , alors ne faut-il pas affirmer que le partage est un enrichissement de la pensée individuelle ? . Nous étudierons le sens le plus courant , c ' est -à- dire le sens large , que la plupart des personnes attribuent à cette question . Cependant , cette perspective se révélera trop limitée et nous devrons donc partir dans une direction philosophique plus complexe en essayant d ' étayer le sens stricte de la problématique exposée ci – dessus en s ' appuyant sur des éléments de réponses pertinents . Nous verrons dans un premier temps que c 'est en dissociant les sens communs et larges du mot penser que nous parviendrons à mettre un point sur ce qu'est réellement cette activité de penser que l 'ont croit si propre et si facile à nous autres humains alors qu'elle n ' est qu' une partie de mystère dans la vie humaine , avec la pensée commune . Cependant , faire de la pensée une chose philosophique et propre à une seule et unique personne paraîtra un aspect complexe et non réductible au dépassement d'un individu . Nous verrons alors dans un troisième et dernier temps comment cette distinction entre différents types de penser est autant solitaire que en groupe .

     

     

     Nous proposons dans un premier temps d'aborder le sens commun , large , de penser . Nous savons tous que penser signifie un acte de réflexion au sujet d ' affirmations et reposant sur des critiques , des examens approfondis sur ce que l 'ont pense pour pouvoir certifier des faits . Penser seul souligne le fait d ' adopter une fermeture aux autres personnes et de ne fonder des jugements que sur nos propres opinions en se renfermant dans ce que l 'ont peu appelé une bulle de pensée par exemple . La pensée est un acte volontaire consistant à rechercher la vérité sur quelque chose et à en démontrer les principes . Néanmoins , une personne refusant de se soumettre à une pensée de groupe peut devenir Sophiste . C ' est à dire une personne jouant sur les mots et manipulant les raisonnements des autres , de telle sorte que la persuasion en ressortant soit obtenue par l ' effet de celui savant manier la parole et non pas une évidence de la vérité . Penser seul , c ' est d'ordinaire ce que les humains prétendent , imaginant savoir tout ce qu'il est possible de savoir par l ' expression de leurs opinions personnelles dont ils sont certains qu'elles relèvent d 'une pensée individuelle . Il s ' agit ici d'une pure illusion se résumant à une absence de pensée individuelle . Ainsi , ce sens commun revient à avoir une idée et donc d ' effectuer un acte intellectuel sous l 'influence d 'un groupe ou d 'une personne en étant persuader , convaincu , de réfléchir par nous-mêmes : nous croyons donc savoir quelque chose alors qu'en réalité , nous ne savons rien car tout provient de rumeurs , de paroles prononcées par d ' autres personnes . Ce savoir repose donc sur des on-dits : le travail de la réflexion est donc bâclé parce que c' est une autre personne qui pense à notre place ( Sophiste ) . Ceci se confirme avec la vision de Kant dans Réponse à la question : qu'est-ce que les lumières ? : la réflexion et donc la pensée d 'un être humain peut différer selon son entourage , sous la pression d 'un groupe .. cette personne pourra réagir différemment : se laisser influencer , se croire persuader de quelque chose ou suivre une réponse donnée immédiatement pour ne pas se faire différent des autres penseurs . Cette analyse revient dans l ' Expérience d'Ash où durant une même épreuve , facilement accessible à tous , seul vingt – cinq pourcent des sujets n ' ont commis un sans faute contre quatre – vingt – dix – neuf pour cent de sans fautes en temps normales . De plus , quelqu'un ayant tort mais qui persuade une autre personne qu'il a raison se verra attribuer de nombreux suiveurs alors qu'une autre personne ayant raison n ' aura personne car tout le monde la croira en tort : la conscience d 'un être humain est facilement manipulable et peut se trouver être celle de quelqu'un d ' autre . Un homme ne réfléchit donc pas par et pour lui-même mais contre lui-même : il a sans doute un avis différent mais se laisse convaincre par un autre , sa pensée ne lui appartenant pas ou plus .Ainsi , dans la plupart des cas , nous suivons un raisonnement qui nous paraît vrai sans chercher à trouver par nous mêmes des éléments fondés . Pour conclure sur cette première partie , nous pouvons dire qu'avoir un avis personnel et différent des autres nous reclus de la société alors nous ne pensons pas par nous-mêmes et adoptons la vision des autres , leurs réflexions , leurs pensées même si nous n ' avons aucunes preuves que celles-ci sont vraies .

     

     

    Nous allons analysé à présent le sens philosophique de penser . Tout d' abord , ce terme revient à examiner ses propres idées pour en obtenir une conscience claire et être ainsi capable de les exprimer en pensant donc par soi-même . Nous entendons par là adopter une autonomie de pensée , une responsabilité de ce que nous venons d' énoncer . En outre , l 'unique moyen de raisonner d'après le philosophe René Descartes est d ' examiner ses propres idées et non pas d ' adopter celles des autres , ceci est «  l 'unique moyen de la lumière naturelle » . En effet , cette vision philosophique revient à rechercher la vérité par nous-mêmes et donc de ne pas savoir ( ce qui est l 'inverse du sens courant : suivre des opinions déjà faites ) . Dans cette vision de penser , penser revient à rechercher la vérité par nous-mêmes et donc de ne pas savoir ( tandis que c ' est l 'inverse du sens courant :opinions déjà faites ) . C 'est pourquoi , nous pouvons dire que la pensée peut se dire vivante car elle recherche d'elle – même les choses : c ' est en quelque sorte une quête du savoir . Toutefois , l'opinion suggérée par l 'utilisation du premier terme traduit ouvertement des besoins de connaissances se fondant sur l ' obligation de s'interroger pour s 'amener à fonder des pensées . Si bien que l ' être humain pense par lui-même dès l 'instant où il utilise son sens logique ou imaginatif ( par exemple , les rêves sont issus d 'une pensée se basant sur des observations durant la journée , des sentiments profonds ou des réflexions amenant la personne à provoquer son subconscient ) : la personne connaît déjà des choses par ses propres expériences ou par ses propres instincts car il exerce un raisonnement qui l ' amène à se questionner et à répondre à ses questionnements . A supposer que tout le monde ne pense pas la même chose nous pouvons dire que chacun exerce une autonomie de penser et donc une pensée philosophique. Pour illustrer ces propos , nous pouvons nous en remettre au philosophe Bachelard et son texte La formation de l ' esprit scientifique . Dans ce texte , la notion de pensée est tout d' abord de lever ce qui , en nous , fait obstacle à la connaissance ( les opinions ) dans le but de ne garder que des faits fondés . Du fait de se poser des problèmes , de s 'interroger et de ne pas se contenter de réponses immédiates , nous ne faisons pas d ' économie de questionnements et nous ne nous en tenons pas à des apparences . Eventuellement , penser faisant un bon usage de la raison , nous pouvons dire que c'est un parcours vers la vérité élaborer par des outils et des concepts . Enfin , si nous pratiquons nos théories , le résultat parvenu nous conduira à d' autres réflexions et ainsi de suite jusqu'à un total apprentissage des connaissances . Hormis qu'il y est de nombreux textes relatant ce que nous pouvons nommés comme des avis sur les origines de la pensée , nous allons nous en tenir à la conclusion qui est la suivante : le plus souvent le penseur est accompagné par des réflexions faites auparavant et sur des questionnements repoussant les opinions néfastes pour ne garder que des pensées véritables .

     

     

     Nous avons vu précédemment deux types de façon de penser : la pensée au sens commun , celle qui nous conduit à penser par et , ou avec les autres et ne pas atteindre une véritable autonomie de la pensée car nous possédons encore des opinions dont nous ne nous sommes pas encore débarrasser pour atteindre une vraie autonomie . Ensuite , nous avons vu qu'il existait une seconde manière de pensée , celle-ci étant philosophique et demandant à des questionnements et remises en questions perpétuelles dans le but de ne pas suivre les pensées des autres mais celles que nous aurons mises à l ' épreuve et fondées sur des expériences et des concepts pour arriver à mettre en place cette autonomie de pensée qui pourrait être propre à toutes les personnes . La question posée était : penser seul est-ce penser par soi-même ? . Bien sûr , nous pensons depuis notre naissance : nous pensons ceci , nous pensons cela sans être véritablement sûr de ce que nous pensons car nous ne savons pas réellement d ' où vient cette idée à laquelle nous nous sommes identifiés . De plus ,  nous ne pouvons pas vraiment affirmer être l ' auteur réel de cette pensée : si tous les mots que nous utilisons nous ont été appris par la culture , pourtant nous pouvons dès à présent affirmer que nous possédons un langage impressionnant mais qui ne nous appartient pas au propre . Par exemple , nous avons vu que si nous exprimons des idées entendues , nous ne pouvons pas dire que c ' est nous qui avons pensé nous – mêmes car ces idées ne nous appartiennent pas . Ainsi , nous répétons sans aucun doute ce qui nous vient des autres pour faire partit d'un groupe dans le but de nous créer une identité en provoquant l ' attention des autres . C ' est à dire que nous prenons les pensées des autres pour sortir de l ' anonymat pour atteindre un but : être quelqu'un ayant des pensées réfléchies par tous . Notre identité propre ne se fait pas par les idées des autres mais par les nôtres . Quoi qu'il en soit , il n ' en reste pas moins que nous pensons ou du moins que des personnes pensent en nous si nous prenons le terme commun de la chose . Il nous importe à présent de comprendre comment naissent les pensées que nous avons et quelles en sont les portées . Pour cela , nous allons en conclure une seule et unique réponse fondée sur une Pensée propre à nous mêmes .

     

     

     Pour conclure , nous pouvons dire que personne ne peut penser à notre place car personne ne peut se substituer à nous lorsqu'il s' agit de penser . Cependant , certains cas affirment le contraire : les hommes politiques par exemples pensent et décident pour nous tout comme une publicité pense à nos besoins et nous incitent à acheter . Ainsi , certains prétendent penser pour nous et nous pensons parfois nous- mêmes que ces pensées sont les nôtres . Penser par soi- même est alors une tâche , celle de devenir le maître de sa propre pensée . De même que penser par soi-même formule toute une expérience en soi mais ceci est paradoxal puisque si nous sommes d'emblée capables de penser par nous-mêmes , à quoi bon adapter les pensées des autres en se retrouvant ainsi dépendants de leurs pensées…. Penser par soi-même est donc un phénomène de groupe résultant à la confrontation de différentes pensées adverses mais n ' aboutissant pour la plupart des fois à une seule et même pensée qui n ' est pas la nôtre mais que nous croyons être la nôtre . En effet , exclu de tout partage avec les autres , nous ne pouvons pas dire que nous pensons . Par là , nous entendons que prendre véritablement possession de nos aptitudes intellectuelles sont le plus souvent au niveau social : nos premières pensées sont des opinions et donc pas vraiment de vrais pensées personnelles . D'une part parce que donner son assentiment n ' est pas penser , d ' autre part parce que l 'opinion ne détermine pas la pensée . De plus , nous ne pouvons pas penser seul parce que nous avons besoin de l ' accord d 'une autre pensée pour s ' assurer de la vérité des faits énoncés , c ' est à dire opposés deux pensées sur un sujet et les rejoindre pour fondée une vérité . Penser seul n ' est donc pas penser par soi – même au sens où nous ne pouvons pas affirmer pouvoir établir des pensées sur une vérité non prouvée . Penser seul relève d 'une pensée dite renfermée dans le sens où elle n 'est pas confrontée à d ' autres pensées et devient alors une sorte de caricature de l 'esprit . Nous pouvons entendre par là que penser seul revient à penser étroitement sans jamais véritablement parvenir à un fondement concret . Alors penser seul est penser par soi-même dans la mesure où nous faisons un effort personnel grâce à un débat en nous-mêmes qui nous permet de nous questionner mais également d ' échanger des opinions avec les autres pour former notre pensée : nous pensons donc avec les autres mais également avec nous-mêmes . Pour conclure , nous pouvons prendre un texte de Jean Lacroix , Le sens du dialogue qui renvoie à notre thèse exposée : «  L'homme commence par une opinion personnelle , plus ou moins cohérente qu'il dénomme mythe . C ' est le stade de monologue . L 'idée de vérité n ' est pas encore présente ou du moins explicitée . Mais les opinions bientôt se heurtent , le mythe en rencontre d' autres , les monologues s' opposent . Sous une forme ou sous une autre c ' est le triomphe de la violence . Mais il arrive aussi qu'au lieu d 'imposer leurs opinions par la force , les hommes les confrontent , les discutent  » .

     

     


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  • Bonjour à tous et à toutes . Je dois dire que cela fait longtemps que je ne suis pas revenue ici . Et cela me fait chaud au coeur de voir qu'il y avait encore des personnes qui sont venues ici pendant mon abscence .

    Je pense que je vous dois des explications non ? . Alors je vais de suite vous en donnez :

     

    - premièrement , j' ai quitté Eklablog suite à la publication et l ' édition d 'un de mes livres ( Flawless ) dont certains avaient pu le lire ici même . Mais j ' ai du l ' enlever des réseaux sociaux . Ensuite , étant donné que j ' avais énormément de boulot , j' ai pris la décision de quitter cet endroit merveilleux . Je suis désolée de ne pas vous avoir prévenus pour la plupart . Néanmoins , je suis reconnaissante à Chiki le kiri de m'avoir soutenue dans ma démarche . MERCI .

     

    - Deuxièmement : j'ai dû hacker mon propre compte . Fou non ? . Quelqu'un me l' avait piraté et cela me fou encore en rogne à ce jour de ne pas savoir ce qu'il voulait en faire . Il y avait presque tous mes textes et j ' avais horriblement peur qu 'il leur arrive quelque chose à mes bébés . M'enfin , rien de grave n ' est arrivé . Enfin si , je n' ai pas dormi de ma nuit juste pour trouver un moyen de le récupérer . Finalement , affaire close , je suis de retour .

     

    - tercio : je vais continuer à poster ici mes textes et mes livres mais je tiens à préciser aux gens qui auraient de la mauvaise foi et voulant volé mes travaux , que mon contrat me permet de signaler le plagiat de mes textes à ma maison d'édition qui se chargera de poursuivre les gentils ( ou pas ) malfrats qui auront osé toucher à eux .

     

    - quatro : Mes textes seront en lignes prochainement . Mais je tenais à vous signalez également que mes couvertures de livres ne sont pas à prendre ni à emprunter . Je peux vous en faire , mais s'il vous plaît , respectez mon travail . Merci .

     

    Sur ce , je suis heureuse d'être de retour ~~~~

     

     

     


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  •                                                                 demond shade

    chapitre un 

    cacher dans l ' ombre

     

    on pense tout savoir sur notre monde . sur nos amis , notre famille , sur nous mêmes . et puis un jour , tout se fissure , un élément , rien qu 'un mot , un geste qui part en fumée , un regard étrange qui change votre vie du jour au lendemain . comme ça , en un claquement de doigts . 

    c ' est ce qui t ' est  arrivée . a toi , jeune fille plutôt banale jusque là , ayant quelques amis , de la famille , à peu près comme les autres . du moins c ' est ce que tu pensais .  puisque je vais  t ' apprendre  quand réalité , les démons existent . ils sont partout . ils nous guettent , nous traquent et dès que nous avons le dos tournés nous arrachent la vie , nous écorchent comme un simple rôti .  et nous en sommes entourés , peut être quand ce moment même il y en a un , juste là , dans ta chambre , derrière toi , il te fixe , ne te retourne pas . ne cris pas . le sens  tu ? sens tu son souffle saccadé dans ton dos ? vois tu son teint cadavérique ? il s ' approche , fais attention . il te guette jour et nuit . il suit chacun de tes pas , attendant le bon moment pour t ' écorchée vive dans ton lit pendant ton plus beau sommeil . vois tu , il se délecte déjà de voir ton visage souriant devenir aussi pâle que le nacre de ton lavabo ou tu passe des heures à te faire belle . ne t ' inquiète pas , il te rendra belle . belle pour toujours . belle comme un cadavre .

    oh chiki , tu viens de faire une irréparable erreur de me suivre dans cette guerre qui n ' est pas la tienne , dans ce monde couper de tout , tu est à présent considéré comme un proie . ma proie . tu est prête à te battre pour une raison inconnue ? oui ? alors laisse moi te rappelez une chose avant de commencer .

    si un jour tu te retrouve dans une allée sombre , poursuivie par quelque chose que tu ne peux pas voir , ne serez - ce quelqu'un que tu pense connaître , souviens toi : cette personne veut te tuer . à ce moment là , ne fuis pas .

    retourne toi . et meurt tant qu 'il en est encore temps . veux tu une raison ? la voici : écoute cette voix aussi grinçante que le cri d 'un ongle racler sur un tableau , elle va te poursuivre jusqu' à la fin , elle va te la chantez jusqu'à te voir agoniser dans ton propre sang :

    les lumières les plus vives , projettent les ombres les plus obscures , 

    dissimulés dans l ' obscurité , la furtivité est notre alliée , 

    discret , tapis dans la pénombre , 

    ensemble nous formons l 'ombre .

    a présent , le jeu peut commencer . prépare toi à mourir . dans 10 ...9....8...7...6...5...4...3...2...1......

                                                                              O !!!!!!!!!

    -eh oh ! eh oh ! regarde moi dans les yeux ! allez s'il te plaît regarde moi ! tu veux jouer avec moi ? s'il te plaît joue avec moi ....chiki 

    <<<<<

    cher journal , je ne suis pas morte , non pas morte . je ne sais seulement pas ou je suis . dans un endroit sombre et humide ? un endroit froid et ensanglanté .

    oh  , j 'ai si peur . depuis maintenant un certain temps , j 'entends des rires , j 'entend des pleurs , et j ' entend cette même chanson lancinante .

    - je vais te trouver ..je vais te tuer ..

    pourquoi moi ? pourquoi m ' as t - elle choisie ? la mort aux ailes noires et a la capuche ardente . pourquoi dois - je souffrir ? 

    pour toi ? 

    je ne veux pas jouer avec elle . je ne veux pas jouer à son jeu . je ne veux pas mourir aujourd'hui . s 'il te plaît ! laisse moi . 

    laisse moi ! je ne veux pas jouer avec toi .

    - eh oh ! eh oh ! arrête de me regarder ! ferme donc les yeux ! dors un peu cela te fera du bien . eh oh ! pleure pas ! pourquoi pleurer ? tu vas seulement ...mourir

    <<<<<

     Il y a des jours, normaux pour la plupart des personnes vivantes sur terre. C'est dur de se dire qu'il y a quelques années, ce jour était pour nous normal également. Pourtant, il faut s'y faire, les sentiments viendront, disparaîtrons, nous ferons savoir qu'on pense toujours et que malgré la perte d'un être important pour nous, il faut continuer à croire à la vie. Qu'ils sont aujourd'hui sous terre, reposant pour le reste de nos jours, dormant comme la belle au bois dormant, ne s'occupant plus de la vie, ne s'occupant plus des problèmes. Un soulagement pour eux, un malheur pour nous autre. Pourtant, on les aimait, on les aime et on continuera à les aimer.

     

    tu  marche tranquillement , à  pas lents près de ce lac. Une habitude depuis maintenant quatre ans. Une habitude qui ne me déplaît pas en fait. Ce jour normal est devenue l'ombre d'une tragédie. moi  , une fille que personne ne connait, une fille qui était presque comme ta  soeur, une blonde   aux yeux noisette , toujours souriante, toujours de bonne humeur, avec ce regard d'envie, de liberté. je suis  partie, comme beaucoup de personnes sur terre. Et, ce lac est notre seul lien, j ' aimait cet endroit Que dis-je, j '  aime encore cet endroit. Cette fraîcheur, ce délicat parfum, cette sensation de liberté, cette envie de marcher tranquillement afin de ne rater aucun moment. Un bruit à te faire sortir de  tes  pensées..

     

     -Tu viens ma belle ou quoi ? 

    -J'arrive ! »

     

    Ce jour est devenu particulier, ce jour normal pour vous, ne l'est plus pour nous. Tragédie de summer, mort de summer . Pourtant, malgré le fait que je  ne soit plus de ce monde, mon corps est encore là. Les souvenirs  sont encore là. Les sentiments  ne changeront pas. je suis  peut-être enterrée dans ce cimetière juste à côté d'un arbre, je suis  toujours là. Reposant en paix maintenant, afin de ne pas m ' oublier vous venez  près de ma tombe afin de me parler, de penser à moi . 

    Arrivez devant le lit  , les larmes ne pouvaient que couler.toi  qui n 'avait  pas l'habitude de pleurer. Ameline aussi, avait les larmes aux yeux. Comment ne pas résister ? ma mort nous a tellement affectée, c'est très dur de vivre sans une personne comme ....moi  . Et puis, par rituel depuis quatre ans vous  deviez chacun votre tour déposer une fleur et faire un petit discours. Moi, je ne peux pas parler. Puis, vous  vous asseyez  devant ma tombe et commencerez  à parler comme à votre habitude. On raconte des événements passés avec la jolie blonde, des moments agréables ,mais aussi des moments délicats. Évidement, le sujet de ma mort revient toujours dans la conversation.

     

    « -Ma soeur n'a pas pu disparaître comme ça... 

    -Et tu penses comment ? 

    -Je ne sais pas, tu en penses quoi ?

    -Je n'en pense rien. Je suis sûre qu'elle nous cachait quelque chose.

    -Toutes les filles de cet âge cache quelque chose... ma soeur aimait les secrets pour tout dire.

    -Vous voulez-vous promener ?

    -Oui. »

     

     Depuis ma mort   de toute façon rien ne va. je suis  devenue une obsession pour beaucoup, comme pour moi. Je ne sais pas comment je suis morte , mais je suis sûre que ce n ' est pas à cause d'une maladie ou d'un suicide. C'est quelque chose de plus grave qu'il s'est passé et je veux tellement savoir. Comme tous ici en fait. Mais ma mort ma vraiment affectée. Nous étions après tout comme des soeurs...

     

    « -chiki  tu vas bien ? 

    -Oui très bien... c'est juste que...

    -Je sais.

    -Bon, j'ai une idée. Et si on faisait une liste de tous les lieux et les films ? On pourrait y aller et les voir ? En gros faire des soirées pour elle ?

    -Bonne idée. 

    -Très bien, elle aimait ce lac il me semble.

    -Elle aimait aussi aller dans cette pièce que notre mère avait décorée. Tu te souviens chi ' ? 

    -Oui, elle l'avait décoré avec soin. C'est elle qui avait tout construit, peint. Je me souviens.

    -En faite, elle aimait bien rester chez nous. On pourrait faire une soirée tranquille et regarder un film ?

    -Tu es intelligent pour un garçon. 

    -Très drôle toi !

    -Bon maintenant on se tait j'aimerais penser à elle  et c'est tout. . » 

     

    vous vous arrêtez  de parler un moment. Le silence reprit le dessus et l'ambiance devenait de plus en plus pesante. Il faisait bientôt nuit et vous décidez donc de rentrer chez vous. Sur le chemin du retour je ne pouvais m'empêcher de penser. Penser à ces moments forts  à nos activités, à nos délires, à nos disputes. Commentas tu put me tuer ? Comment... puis - je te tuer ? 

    « -Nous sommes rentrés !

    -Ok venez, j'ai préparé à manger !

    -Je n'ai pas faim, je monte me coucher.

    -Comme tu voudras princesse. »

     

    tu  montai donc dans ma chambre, rapidement pour tout dire. tu  n'avais qu'une hâte rentrer dans ton monde et oublier tout. te ne savais plus quoi faire. 

    «  On est encore ce jour. Pour la quatrième fois, j'ai peur. Je n'ai pas cette peur d'enfant qui voit un insecte. Non, j'ai vraiment peur de le refaire. Je n'arrête pas d'y penser. Sera-t-il différent des trois derniers ? Sera-t-il aussi sanglant ? Devrais-je encore te faire souffrir ma chiki  Qu'est-ce que j'ai fait pour souffrir autant. C'est évidemment, ce jour, cette nuit que tout va encore basculer. Perdre le contrôle de la réalité pour entrer dans un monde imaginaire. Regarder la vérité en face ne ferait rien, j'ai besoin d'aide. Mais faut-il toujours que ce cauchemar revient ? Ce cauchemar... chiki  j'ai peur pour la quatrième fois de ma vie. Je ne veux pas te tuer. »

     

    tu  n'a pas pu te suicider. alors je vais tout simplement te  tué.

     

    Mes yeux se fermèrent doucement me forçant à me rendre compte que j'étais fatiguée. Mais je ne voulais pas. Je ne veux pas revivre ce cauchemar. J'avais tellement peur de te revoir heureuse et d'un coup, tenir ton corps entre mes bras. Des larmes coulèrent, mes yeux se fermèrent, j'étais impuissante, forme fantomatique , arme à la main , rêvant de voir ton sang coulait le long des draps .

     

    <<<<

    « - Enzo ? C'est toi ? »

     

    Aucune réponse. Pourtant quelqu'un descendait les escaliers. D'un pas lourd et puissant, il y avait quelqu'un. Puis d'un coup, la personne s'était arrêtée. Les marches de l'escalier avaient arrêtés de grincer. tu te  retourne alors d'un coup, ayant cru qu'une petite fille avait rigolé derrière toi. ton coeur battait aussi vite que possible.

    Puis, les bruits de mes pas  avaient repris. Le grincement se faisait de plus en plus fort, je m ' approchait de la pièce. La peur commençait vraiment à t ' envahir. L'espoir que cela soit ton frère ou ton père était mince , ils gisent en ce moment même , corde au cou dans la cuisine . mon  rire se fit de nouveau entendre derrière toi.

     retourne toi , devine qui c ' est pour voir . Ensuite, je viendrais  juste à côté de toi, tu  sursauteras  d'un coup et tu te remettras  face à la télévision. La télévision est  étrange non  ? . Elle s'arrête , elle re fonctionne . Et cela pendant un certain temps.mes  rires et mes pas se faisaient toujours entendre. Et puis, tout doucement, le son de la télévision commençait à augmenter et d'un coup, plus rien la télévision s'était éteinte d'un coup. essais  tu de l'allumer,?   impossible. je suis la chiki , regarde moi , entend  mes pas !  

    pourquoi fais tu semblant de dormir ? oh je vois ..oui chiki , dors , le seul moyen d ' oublier est de dormir . souviens toi de ce souffle léger ..

    tu frisonne ? pourtant , la télévision est éteinte . as tu peur ? prend donc ma main ...je suis juste derrière toi ....

    attention ne cours pas si vite tu risque de te faire mal ...ne cris pas tu risque de réveiller le quartier ..... 

    pourquoi t ' acharne tu sur cette porte ? tu vois bien qu ' elle est fermée ! oui , fermé à clé de l 'intérieur . entend tu mon rire ? je suis derrière cette porte , hum ...ce bruit de l 'eau tombant sur le sol ...

     

    « - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

     

    ne cri pas !!!! je t ' ai dis ne cri pas !!! pas maintenant ...arrête donc de frapper cette porte comme une folle ...écoute plutôt la mélodie du rire de celle qui à hâte de te tuer . 

    la salle de bain ? mauvaise idée . très mauvaise idée . je te suis toujours . tu dois entendre mes pas car tu hurle tes poumons ...

    oui , c ' est cela , recule , recule donc jusqu'au lavabo . tourne la tête pour voir . tu me vois donc pas ? je suis là , habillée de blancs , recouvert de sans ...pourquoi continue tu de crier ? je veux juste t ' enlacer ... je suis si contente de te retrouver ...prend ce couteau chiki ...

    - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

    oh chiki ...quelle idiote fais tu ...un couteau ...ça coupe ...chiki ...dis moi ...pourquoi m ' as tu laisser ce jour là ? il faut que je me venge maintenant ..

    - veut tu continuer le jeu ? tu est la souris ..je suis le chat 


     


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  • Nous les filles, nous avons toutes plus ou moins rêvé une fois dans notre vie, d'un prince charmant sur son destrier blanc, qui accomplirait tous nos rêves... Malheureusement, pour certaines d 'entres nous, ce rêve ne se réalise pas pendant des années, croisant la route de nombreux garçons sans jamais le reconnaître comme le bon. C'est ce que j'ai appris, de mon erreur, avec le garçon à qui est destiné ce poème.

    Hugo

     

    Je pense encore à toi, chaque jour 

    Je rêve de toi, oh amour 

    Tu étais le premier,

    Que j'ai tant aimé

    Celui pour qui j'ai souffert,

    Celui pour qui j'étais prête à vivre en enfer, 

    Mais quand je regarde autour de moi, je m'aperçois 

    Que pour toi, tu as fait le bon choix.

    Tu était ce garçon pour qui j'ai craqué, 

    Celui qui m'avait tant fait rêver...

    Sache que cet été,

    Il restera à jamais gravé, 

    Oh, je t'ai aimé comme personne ne l'a fait,

    Je t'ai aimé à presque en crever, 

    Même à m'en faire pleurer,

    Tu étais le seul à pouvoir me faire rire,

    Tu arrivais si bien à me faire sourire,

    Sache que quand je t'ai vu,

    J'y avais vraiment cru.

    Mais pour toi,

    Ce n'était pas moi,

    Tout cela je ne serais pas capable de l'oublier,

    Tout cela restera gravé,

    Car je t 'ai vraiment aimé,

    Aimé à en pleurer.

    Mais je voulais te remercier

    Pour m'avoir appris à me relever,

    Même après les erreurs

    Même après ton sourire charmeur,

    A me redresser,

    Sans me soucier

    De ces erreurs du passé .  

     

     

     

     

    Comme quoi, nous pouvons continuer notre route, que ce soit avec le prince, ou seule... Car après tout, un de perdu, dix de retrouvés.


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  • ( concours d'écriture de Robert)

     

    Dans l 'ombre du soir , son visage parsemé de fragments du clair de lune , sembler avoir était taillé à la serpe . L ' ombre de ses pas se découper en morceaux derrière lui , comme un voile de mort qui aurait régner sur sa vie tant d ' années qu 'elle n 'aurait en aucun cas voulu le lâcher au seuil de son destin .  Personne n ' avait jamais oser le regarder droit dans les yeux .

    Ou plutôt dans cette lueur sombre parsemée  d ' iris en flammes . Une colère , non , une haine véritable , pure , profonde , amère et certainement aussi glaciale qu 'un iceberg était ancrée dans le regard perçant de ce quadragénaire ventripotent . Il se tenait droit , là , devant eux , pauvres petites choses innocentes , dans une posture droite et menaçante , un rictus de dégoût dessinait au coin de ses lèvres bleuies de froid .

     Il se délectait déjà de la scène qui allait se dérouler dans quelques instants sous ses yeux ébahis . Sa longue cape lui balayer les chevilles , on aurait dit qu 'il volait plus qu 'il ne marcher au dessus du sol . Mais le plus horrible  était sans aucun doute cette longue et majestueuse cicatrice boursouflée qu 'il tendait comme un trophée  , vers ses prochaines victimes

    . De sa main droite , elle parcourait le trou béant et ensanglanté ou se trouvait il y a longtemps de cela , son index . Les quatre autres , rouges , aux ongles rongés , tenait le manche d ' une horrible massue décorée cruellement de piquants de fer . Son odeur putride parvenait sans peine vers les petites formes sveltes des corps avachis contre le mur d 'une ancienne Eglise .

    En entrouvrant les lèvres , des dents jaunis et brinquebalantes sembler battre au vent , rythmant le son de la cape froissée à chacun de ses pas , aussi agile qu 'un prédateur . Il brandit son arme , elle étincela quelques secondes à la lueur de la pleine lune , puis s ' abattit sur les deux désignés du destin diabolique .

    La dernière vision qu 'ils puissent avoir , fut cette langue , coupée en son milieu , comme celle d ' un serpent venimeux . Oui , ils venaient d ' ingurgiter le venin d 'un serpent dangereux , et ce nom , si tout de fois il en fut un , resteras gravé dans leurs  âmes au delà de leurs morts : snake dark . 

    Commentaires constructifs si possible merci


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